Gotham Knights: 5 choses à savoir avant d’acheter le jeu [Critique] | Pèse sur start
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Gotham Knights: 5 choses à savoir avant d’acheter le jeu [Critique]

Image principale de l'article 5 choses à savoir avant d’acheter le jeu
Capture d'écran WB Games

Gotham Knights sort le 21 octobre et Pèse sur start a eu l’occasion d’explorer le jeu d’action développé par WB Games Montréal de fond en comble. Après plus de 30 heures à explorer Gotham, voici ce qu’on en pense.

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Mes premières impressions du jeu avaient été plutôt positives et j’avais même hâte de retourner à Gotham combattre le crime et surveiller les rues du haut des cimes de bâtiments. 

Toutefois, la nouvelle sur les performances sur console limitées à 30 fps m'a un peu fait redescendre de mon nuage. Déçue de voir que WB Games Montréal laissait tomber les joueurs sur console, j’espérais tout de même avoir une expérience positive et stable sur PC. 

Après 30 heures à combattre le crime dans les rues et les sous-sols humides de Gotham, voici ce que je pense de Gotham Knights.

Un peu forcé à connaître l’univers DC

Il est important de mentionner que Gotham Knights n'est pas une suite à Arkham Knight de 2015. Bien que plusieurs personnages se retrouvent dans le nouveau jeu, il s'agit fondamentalement d'une histoire différente dans un univers parallèle.

Après la mort de Batman, les quatre jeunes héros – Robin, Nightwing, Batgirl et Red Hood – se retrouvent seuls. Avec l’aide d’Alfred, ils devront reprendre les enquêtes laissées par Bruce Wayne sur les criminels notoires de Gotham.

Capture d'écran WB Games

On ne met pas beaucoup d’emphase à expliquer l'histoire des héros. On nous laisse plutôt aller dans le jeu et découvrir par nous-mêmes les origines des personnages. Bien qu'on en apprend un peu sur les personnages grâce aux cinématiques propres à chacun, on doit un peu chercher les informations sur eux. Si on est moindrement curieux, on peut les retrouver dans le menu, rappelant un peu ce que Destiny avait fait à son lancement. «On joue avant, on apprendra après!» Telle est la philosophie de Gotham Knights

Capture d'écran WB Games

Même si l’intrigue principale du jeu tourne autour de cette société ultra secrète, ne vous attendez pas à rencontrer la Cour des hiboux de sitôt. Ça m’aura pris plus de 20 heures de jeu avant de les rencontrer. Ainsi, entre le début du jeu et le premier affrontement contre la Cour des hiboux, le jeu envoie le joueur d'un bord à l’autre de la ville enquêter des crimes et se battre contre des gangs de rue sans but fixe. 

Manger, dormir, péter des gueules, répéter.

Après 30 heures de jeu, je peux confirmer que les combats finissent tous par se ressembler. Outre les missions primaires qui sont nettement plus intéressantes, Gotham Knights nous oblige à patrouiller la ville pour arrêter les criminels. 

Capture d'écran WB Games

Chaque nuit se ressemble, on trouve un crime à l’aide de notre radar, on s’y rend, on casse la gueule des méchants et on se déplace au prochain. Ces petits crimes à résoudre sont malheureusement nécessaires pour pouvoir avancer dans les missions principales, mais ne sont aucunement demandants sur le plan intellectuel. 

Les énigmes et les enquêtes sont pourtant l’essence même d'une bonne histoire dans l'univers Batman, mais dans Gotham Knights, c’est secondaire.

Combat maladroit

J'ai poussé des soupirs et des grognements en jouant à Gotham Knights. Entre mon premier test en studio et le code que j’ai reçu, quelque chose a vraisemblablement changé. 

Au lieu d’assister à un ballet majestueux, j’ai plutôt participé à un festival de smashing buttons. Bien que le jeu veuille nous apprendre à utiliser des techniques d'esquive et des attaques spéciales Momentum, on finit par simplement taper le bouton d’attaque répétitivement.

Un jeu très solitaire

Malgré le fait que Gotham Knights suit quatre héros, le jeu m’a fait sentir bien seule lors de mes nuits de patrouille. Il arrive un moment où on se demande ce que font nos compagnons pendant qu’on patrouille. 

Ça aurait été bien de les rencontrer en ville, au moins pour avoir un faux sentiment qu’on n’est pas la seule personne à travailler. 

Capture d'écran WB Games

Je pourrais comparer Gotham Knights à un travail d’équipe à l’école et que le joueur est la seule personne à travailler sur le projet pendant que les autres ne font rien.

Beaux graphismes stables à 60 fps

Contrairement à mes collègues sur console qui ont dû essayer le jeu à 30 fps, j’ai eu la chance de tester Gotham Knights sur PC et le voir à l’œuvre à 60 fps. 

Une chose que je peux donner au jeu de WB Games Montréal, c’est sa stabilité graphique. À aucun moment je n’ai senti de ralentissement.

Capture d'écran WB Games

Graphiquement parlant, le jeu est très beau. L’utilisation des éclairages sur les façades des gratte-ciels et le brouillard toujours présent donnent à Gotham son look sinistre qu’on connaît. De plus, grâce au DLSS, il y a des moments où les rues mouillées reflètent la lumière des lampadaires et ajoutent ce «je-ne-sais-quoi» à l’atmosphère sombre de la ville.

Est-ce qu’on court l’acheter ou on attend?

Si vous êtes un fan des protégés de Batman, si la répétition ne vous dérange pas ou si vous cherchez un jeu qui ne demande pas de se creuser les méninges, Gotham Knights pourrait être un bon candidat, mais pas à 89,99$. 

Le jeu manque de profondeur et les petits crimes prennent trop d’importance comparativement aux missions principales, ce qui devient malheureusement répétitif et allonge le temps de jeu pour rien. Comme quoi il ne faut pas toujours se fier aux premières impressions. 

*Le jeu a été testé sur un PC muni d’une RTX 3070, d’un processeur AMD Ryzen 7 5800X et 16 Go de mémoire vive.

**La critique a été rendue possible grâce à une clé de jeu fournie par WB Games Montréal.


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