«Avatar: The Way of Water» est incroyablement beau, mais beaucoup trop long [Critique] | Pèse sur start
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«Avatar: The Way of Water» est incroyablement beau, mais beaucoup trop long [Critique]

Image principale de l'article Incroyablement beau, mais beaucoup trop long
20th Century Studios

Après la sortie du premier Avatar en 2009, James Cameron aura attendu plus de 10 ans avant d’offrir une suite à la hauteur de ses attentes technologiques. Pèse sur start a eu l’occasion de voir Avatar: The Way of Water en avant-première afin de vous dire si cette attente en valait la peine.  

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Je crois qu’on n’est jamais vraiment prêt à assister à un visionnement de plus de 3 heures. Je savais qu’en m'asseyant dans mon siège et en enfilant mes lunettes IMAX 3D, j’allais assister à un spectacle cinématographique grandiose que seul James Cameron en est capable. Et pourtant, il a encore réussi à me surprendre.

Nouveau monde époustouflant 

La décision de Cameron d’attendre que la technologie soit plus avancée pour créer le film qu’il voulait créer est extrêmement payante. Je me rappelle d’une époque où l’on disait toujours que l’eau en image de synthèse, c’était laid. Je ne peux que dire le contraire avec The Way of Water. Les scènes sous l’eau, les créatures et la flore sont tout à fait réussies, et c’est l'une des raisons principales d'aller voir le film en salle.

20th Century Studios

Contrairement à la forêt, les eaux tropicales dans lesquelles la famille Sully va trouver refuge sont toujours ensoleillées et vivantes. Ça change le rythme du film, ce qui n’est pas du tout une mauvaise chose. Ça donne envie d’aller se réfugier dans les Caraïbes. Bref, c’est un monde qui fera rêver et qu’on aura envie de protéger.

La technologie HFR pas encore au point

Avatar est d’abord et avant tout une expérience cinématographique où le héros du film est la technologie. Et dans cette suite, l'avancée technologique des 10 dernières années brille de mille feux, ou presque. Les images de synthèse sont belles et ne s'opposent pas à celles impliquant de vrais humains. 

Cameron a créé ce film en haute fréquence d'images (HFR). Bien que cette technologie se prête bien au genre, ce n’est malheureusement pas totalement au point. Dans The Way of Water, il y a des moments où le film roule parfaitement à 24 images à la seconde, puis tout d'un coup, ça bascule à 48 images à la seconde. Ça vient briser l'immersion, c'est dérangeant visuellement et après plusieurs changements entre les fréquences, on se demande même si c'est le film qui lag

La même histoire 

Clarifions quelque chose une fois pour toutes: on ne va pas vraiment voir un film d’Avatar pour l’histoire, mais pour l'aspect visuel.

Tout comme le premier, le scénario raconte un voyage dans l’acceptation à travers l’apprentissage, l’union, la famille et l’amitié. Malheureusement, le spectateur est lancé d’un bord à l’autre entre les différents arches d'histoires des gentils et des vilains, et ça peut devenir difficile à suivre.

20th Century Studios

Sans dévoiler de divulgâcheurs, les Sky People sont de retour sur Pandora et ils en ont personnellement après Jake Sully et sa femme. Pour protéger leur clan, Jake et sa famille iront se réfugier loin dans les eaux chaudes de Pandora et intégrer un nouveau clan.

Évidemment, les humains ne franchiront pas des millions d’années-lumière juste pour se venger d’un renégat. Telle l’exige l’intrigue d’Avatar, ces méchants humains sont d’abord sur Pandora pour extraire une nouvelle ressource naturelle contre de l’argent sale! Et la façon dont cela est fait, qu’on apprend d’ailleurs très loin dans le film, ça va complètement à l’encontre de tout ce que les Na'vi chérissent.

On retrouvera aussi un vieux fantôme sous un nouveau jour, mais je préfère ne pas trop en dévoiler, juste pour mieux l’haïr lorsque vous le verrez pour la première fois. 

20th Century Studios

Il n’y a rien de nouveau comme histoire, en vrai. Et pour un monde aussi diversifié et riche que celui de Pandora et des Na’vi, je trouve décevant que Cameron ait fait une sorte de copie/coller du premier film, tout en ajoutant 30 minutes d’action à la suite. De plus, 192 minutes, c’est beaucoup trop long comme séance. Certaines scènes répétitives auraient pu être retirées pour alléger la session.

On attend ou on court au cinéma?

Bien que l’intrigue ne soit pas révolutionnaire et me rappelle énormément celle d’une suite impliquant un adolescent et son ami cétacé, je n’ai pas le choix de recommander de voir le nouveau film de James Cameron en salle. 

Ceux qui savent, savent.

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Ceux qui savent, savent.

Avatar: The Way of Water est exactement ce pour quoi on paye plus de 15$ pour un billet: pour l’expérience cinématographique à gros budget sur écran ultra géant, rien de moins! Si l'occasion se présente de le voir en IMAX 3D, n'hésitez pas une seconde. Sinon, peu importe le format, c'est un film qui se prête parfaitement au cinéma. 

Je tiens à rappeler qu’Avatar: The Way of Water dure 3 heures 12 minutes, alors armez-vous de patience, de grignotines et ne buvez pas trop de liquide.

Avatar: The Way of Water sortira le 16 décembre en salle.

Bande-annonce - Avatar: The Way of Water


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