The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom: le meilleur jeu de l’année? | Pèse sur start
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The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom: le meilleur jeu de l’année?

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Photo fournie par Nintendo

De dire que The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom est attendu, tiendrait de l’euphémisme. Mais les joueurs peuvent être rassurés: leur patience a bel et bien été récompensée. Car Nintendo leur offre aujourd’hui une nouvelle épopée grandiose, palpitante et, surtout, pratiquement parfaite.

Allons droit au but et répondons immédiatement à la question sur toutes les lèvres : The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom est-il à la hauteur de son prédécesseur, Breath of the Wild? Oui. Absolument. Au terme de quelque 75 heures (dixit les données de notre console Nintendo Switch), on peut l’affirmer sans l’ombre d’un doute. 

Est-il même supérieur? Il est encore trop tôt pour répondre à cette question. Car si on a passé maintes heures à arpenter ce nouveau monde ouvert, on en a investi plus du double dans le chapitre précédent au fil des ans. Seul le temps nous dira si Tears of the Kingdom saura nous captiver, divertir et émerveiller aussi longtemps. Mais au premier regard, tout porte à croire que oui.  

Sauver Hyrule

Le preux chevalier Link revient donc après six années d’absence pour, encore une fois, sauver Hyrule. Car s’il a vaincu Ganon au terme du chapitre précédent, notre héros voit sa contrée plongée dans le chaos suite à la disparition mystérieuse de la princesse Zelda. 

Il devra donc remuer ciel et terre — littéralement — pour délester son peuple de ce nouveau fléau. Car ses quêtes le mèneront du plus profond des entrailles d’Hyrule jusque dans ses cieux pour secourir la princesse Zelda et restaurer la paix. 

Ce synopsis, résumé ici de manière sommaire, n’a rien de révolutionnaire. L’intrigue se veut la suite directe du chapitre précédent ; elle est ancrée dans le même univers et en emprunte les mêmes mécaniques. 

Si certains pourraient reprocher à Tears of the Kingdom ses similitudes avec Breath of the Wild, nous sommes d’avis qu’une rupture de ton aurait été davantage — et plus vertement — décriée par les fidèles. Et si les premières minutes évoquent un sentiment de déjà-vu, on réalise bien vite que Link vit bel et bien une épopée distincte. 

Photo fournie par Nintendo

Nouvelles aptitudes

Ça devient surtout évident grâce aux nouveaux outils et aptitudes mis à la disposition de Link, que ce soit ses habits, matériaux, armes, stratégies, ennemis ou encore alliés. Parmi les ajouts les plus emballants, notons les costumes et accessoires batraciens qui octroient à notre héros une préhension et une adhésion supérieures aux surfaces mouillées. 

Oui, elle est résolue cette époque où les caprices de dame Nature — particulièrement fréquents, avouons-le — empêchaient notre héros d’escalader les parois et précipices. On vous laisse imaginer le bruyant soupir de soulagement que cette découverte nous a soutiré. 

Cette fois-ci, Link est également doté de nouvelles aptitudes spéciales qui s’avéreront primordiales dans son périple. Un exemple? La faculté d’amalgame, acquise tôt dans l’aventure, permet de fusionner certains éléments. Une simple branche, par exemple, deviendra une arme [relativement] plus puissante lorsque combinée à un caillou ou un rocher. 

Même chose pour les flèches, décochées par le biais d’arcs de toutes sortes, qui se doteront du pouvoir du feu, de l’eau, de l’électricité ou du gel selon les accessoires qu’on leur attribuera.  

Plus complexe

Notons également le niveau de difficulté rehaussé à moult niveaux pour ce nouveau chapitre. Les sanctuaires sont évidemment de retour, mais dans une forme souvent plus complexe que leurs homologues de Breath of the Wild. On l’avoue, on s’est creusé les méninges et gratté le ciboulot à différentes reprises pour en résoudre les puzzles, mystères et labyrinthe. Résultat: chaque réussite est encore plus satisfaisante. 

Soyez donc rassurés fans, The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom remplit chacune de ses promesses. Le géant Nintendo vient-il tout juste de nous offrir le jeu de l’année? Fort probablement.