Heavy Rain: 10 faits surprenants pour fêter les 10 ans du jeu culte

Qu’on en soit fan ou non, il faut le reconnaître: Heavy Rain a su marquer les esprits.
Paru le 23 février 2010 en Amérique du Nord sur la PlayStation 3, le titre a fêté cette année ses 10 ans.
À sa sortie, le jeu développé par Quantic Dream avait étonné les critiques et les joueurs avec son histoire hautement interactive, ses multiples choix et ses personnages jouables qui pouvaient mourir à tout moment... sans que l’on puisse revenir en arrière.
On parlait alors d’une œuvre révolutionnaire.
10 ans plus tard, le terme est peut-être un peu discutable, mais force est d’admettre que le titre a permis d’ouvrir la voie pour bon nombre de jeux narratifs qui l’ont suivi.
Bon, Heavy Rain n’a pas le scénario le plus crédible ni les protagonistes les plus «aiguisés» de l’étui à crayons. On y trouvait aussi quelques petits bogues assez cocasses... «Shaaauuun!». Ça vous dit quelque chose?
Certes, le jeu a laissé sa trace et mérite, du moins à notre avis, qu’on s’y attarde encore.
Ainsi, pour marquer les dix ans de Heavy Rain, voici 10 faits surprenants sur le jeu culte.
Avant que Sony acquière les droits du jeu, Microsoft a refusé de le publier en raison des thèmes de kidnapping.
Selon le réalisateur David Cage, l’entreprise était intéressée par Heavy Rain et aurait été «apeurée» par les enlèvements d’enfants au centre de l’histoire. «Ils ne voulaient pas de scandale», avait mentionné Cage lors d’un discours dans le cadre des BAFTA en 2013.
Il existe sept fins possibles pour le jeu, mais 18 épilogues différents.
En d’autres mots, à peu près tout le monde peut survivre ou mourir dans Heavy Rain, tandis que l’histoire peut prendre fin de façon assez trash merci... ou finir dans une belle ribambelle d’amour et de rédemption. Le spectre est large!
Le scénario de Heavy Rain contenait 2000 pages.
Dans des statistiques compilées à l’époque par Eurogamer, on y trouvait environ 40 000 mots de dialogues non linéaires, le tout basé sur 6000 pages de notes et de références. On espère que David Cage n’a pas trop fait de copies papier.
Heavy Rain a nécessité 170 jours de tournage sur une période de neuf mois.
Au total, 70 acteurs et cascadeurs ont enregistré plus de 30 000 animations uniques dans un seul lieu: les studios de Quantic Dream à Paris.
À un moment, une adaptation au cinéma de Heavy Rain était prévue.
Les droits avaient été achetés par un studio hollywoodien et un scénariste, David Milch, avait même été engagé pour adapter le scénario. Inutile de dire que le projet ne s’est finalement pas concrétisé...
Le jeu a été inspiré par une petite frousse vécue par David Cage.
En entrevue avec Wired, le réalisateur et scénariste du jeu a soutenu que comme le personnage d'Ethan Mars (et probablement une bonne partie de la planète), il avait déjà perdu son fils dans un centre commercial, avant de le retrouver dans un magasin de jeux vidéo. «J’imagine que l’histoire de Heavy Rain est tirée de ces cinq minutes», avait-il confié à la publication.
Le compositeur de la musique du jeu, Normand Corbeil, est Québécois et a enregistré la trame sonore dans les studios d’Abbey Road.
Corbeil travaillait sur la musique du titre suivant de Quantic Dream, Beyond: Two Souls, quand il est décédé d’un cancer à l’âge de 56 ans.
Heavy Rain s’est avéré un grand succès commercial, malgré son budget élevé et sa nature expérimentale.
Le jeu a coûté 40 millions d'euros (!), mais a réussi à rapporter des recettes de plus de 100 millions d'euros, trois ans après sa parution. Imaginez, après 10 ans, une réédition sur la PS4 et une autre sur PC...
Selon différents indices ici et là dans le titre, l’intrigue de Heavy Rain se déroulerait dans la ville de Camden, au New Jersey, située en face de Philadelphie, en Pennsylvanie.
C’est d’ailleurs dans cette dernière que Cage a effectué du repérage, notamment dans les quartiers plus défavorisés de la métropole, pouvait-on lire dans un article du Los Angeles Times.
David Cage a un autre point en commun avec Ethan Mars: il a eu deux doigts coupés dans un accident quand il avait six ans.
Parions que la phrase du dessus rappellera quelques souvenirs «douloureux» à celles et ceux qui ont complété Heavy Rain...
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