«Ant-Man and the Wasp: Quantumania»: un sentiment de déjà-vu lourd en CGI [Critique] | Pèse sur start
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«Ant-Man and the Wasp: Quantumania»: un sentiment de déjà-vu lourd en CGI [Critique]

Image principale de l'article Un sentiment de déjà-vu lourd en CGI
Marvel Studios/Jay Maidment

Ant-Man and the Wasp: Quantumania doit sortir en salle le 16 février prochain et pour l’occasion, Pèse sur start a pu visionner le film avant sa sortie. Voici ce qu’on en pense.  

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Après la phase 4 du MCU, les spectateurs ont besoin de renouveau. On ne se le cachera pas, cette dernière phase était sombre et assez déprimante. C’est pourquoi j’avais beaucoup d’espoir qu’un de mes personnages préférés du MCU, Scott Lang (ou Ant-Man pour les intimes) puisse ramener un peu de vie à l’univers qui semble toucher le fond du baril. 

Entamer une nouvelle phase du MCU, c’est beaucoup de responsabilités sur les épaules du superhéros. Et avec une distribution magistrale comme celle d'Ant-Man and the Wasp: Quantumania, mes attentes étaient très élevées pour le début de la phase 5. 

Ont-elles été atteintes, me demanderez-vous? Hélas, la réponse est non. 

Bien que le superhéros ait laissé une forte impression sur les fans de l’univers cinématographique de Marvel, le personnage interprété par Paul Rudd s’efface dans son troisième film. 

Pourtant, Rudd est plus grand de nature et ne laisse normalement pas sa place au grand écran. Mais, ce n’est pas de sa faute dans le cas de Ant-Man and the Wasp: Quantumania. Je pointe du doigt deux coupables de cette tragédie. 

D’abord, le troisième film de l’homme-fourmi souffre d’un scénario qui tiraille le spectateur de tout bord tout côté, au point où il devient redondant de voir les personnages faire face encore et encore aux mêmes impasses. On reconnaît la formule Marvel, et Ant-Man and the Wasp: Quantumania ne fait exception à la règle et souffre de ces redondances.

Toutefois, ce qui fait le plus mal au film, c’est la lourdeur du CGI. Après 15 ans à s’appuyer sur la technologie d’images de synthèse dans ses films, l’univers cinématographique Marvel commence vraiment à sentir le réchauffé.

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On se dit qu’en allant voir Ant-Man and the Wasp: Quantumania, on aura droit à un film familial rempli d’action. Ses deux défauts majeurs, cités plus haut, rendent malheureusement l'expérience plus désolante qu'agréable. 

Tout n’est pas négatif! L’introduction de Kang le Conquérant, joué par Jonathan Majors, donne une mince lueur d’espoir pour la suite de la phase 5. Hélas, sa prestation ne sauve pas le film d’une histoire lassante et la surutilisation des images de synthèse. 

Investissez plutôt le prix des billets de cinéma en collations pour un visionnement du film à la maison, vous serez moins déçus.

Bande-annonce - Ant-Man and the Wasp: Quantumania


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